Chants, musiques, danses

Les chants de marins1 sont transmis oralement de marin à marin et de bateau à bateau dans la marine à voile jusqu’à la fin du XIXè siècle. Venez apprendre et chanter le répertoire des chants de travail ou des chants de détente des travailleurs de la mer. Mais également de chants de vie à terre.

Différents groupes proposent des ateliers ouverts à tous : chants, musiques et danses de la mer, atelier instrumental, accordéon diatonique, et ukulélé.


L’atelier de chants, musiques et danses de la mer.
Cet atelier choral, auquel participent régulièrement une soixantaine d’adhérent.e.s, est avant tout un atelier de découverte du répertoire des chants de marins, de son origine et de son histoire.


L’accordéon diatonique des Amis.
Un petit groupe de musiciens et musiciennes amateurs désireux de contribuer à faire vivre le patrimoine immatériel que constituent les chants de marins et les danses régionales traditionnelles qui étaient à la source de l’inspiration des marins musiciens.


Cap ukul’ propose de revisiter un large répertoire de musiques et de chants français et internationaux.
Nous préparons des arrangements que nous chantons en nous accompagnant au ukulélé.


  1. La chanson de marin était la musique du quotidien qui ponctuait la vie de ces travailleurs de la mer par des chants, des ritournelles, des comptines et des complaintes qu’ils inventèrent pour s’aider dans l’effort et réussir les manœuvres, ou pour adoucir leur ordinaire soumis au dur labeur. 
    Ces chants répondaient, jusqu’à l’abandon de la marine à voile à la fin du XIXe, au besoin de rythmer et synchroniser les efforts du travail de l’équipage, ou lui donner du cœur à l’ouvrage, pour bien enlever les manœuvres. 
    Le nombre des chants de travail et de détente est infini, tout comme leur diversité : « gueulantes » pour finir une manœuvre trop difficile, chansons « salées » pour tenir l’équipage éveillé dans des quarts épuisants, complaintes pour les « quarts en bas » ou à terre…. 
    Les fonctions des chants de travail étaient variées : chants à hisser les voiles, chants à virer l’ancre, chants à pomper l’eau embarquée dans les fonds, chants à nager (ou ramer), chants à déhaler, chants de cabestan et de guindeau. 
    Le rôle des chants de détente était principalement, dans les calmes plats redoutables pour le moral des marins, ou dans les rares moments de « quart en bas » (repos), d’occuper l’équipage en le faisant jouer de la musique et danser : chants de gaillard d’avant, complaintes, chants à danser, et chansons des ports. 
    Les chants de marins, transmis oralement de marin à marin et de bateau à bateau, étaient entonnés par des gens ayant peu ou pas de formation musicale ; leur structure était donc généralement simple, les mélodies faciles à mémoriser, les paroles souvent improvisées ou réinventées.  ↩︎