Faire le tour du monde. Sans doute l’un des plus vieux rêves de l’homme. En 1968, le Sunday Times décide d’organiser la première régate en solitaire et sans escale, en doublant les trois caps : Bonne-Espérance, Leewin et Horn. Avec d’autres, Bernard Moitessier relève le défi et prend congé des siens dans le port de Plymouth. Seul entre mers et ciels, il relate dans son journal de bord ses dix mois sans toucher terre, sa vie au quotidien sur le Joshua, les dauphins, les poissons volants et les étoiles. La longue route, un chant, un poème à la mer, une grande aventure dont nous sommes les témoins directs.
Le livre est toujours disponible chez Arthaud
Présentation de l’éditeur :
Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route, sans doute le livre le plus emblématique, qui fut traduite dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l’homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l’unisson. Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir » bouclé la boucle » en vainqueur, ne s’arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu’au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tout à tour câline ou rugissante comme un fauve. C’est, à l’époque, le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles sans toucher terre, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.