Caravelle (1953)

1953 marque le début de l’aventure de la Caravelle, avec les plans élaborés par l’architecte naval Jean-Jacques Herbulot pour le centre nautique des Glénans.

La coque, constituée de quatre panneaux de contreplaqué à bouchain vif est équipée d’une marotte. À la demande de Philippe Viannay, fondateur des Glénans, une version à voile est développée, initialement avec une dérive sabre puis une dérive pivotante à partir de 1965. Les voiles sont dans un premier temps en coton puis en tergal.

Malgré ses limitations en matière de vitesse et de réactivité au vent, la Caravelle était reconnue pour sa fiabilité et sa tolérance aux erreurs de manœuvre. Elle pouvait accueillir de 2 à 7 équipiers dans un espace minimal, ce qui en a fait un choix prisé des écoles de voile jusqu’aux années 1990. Équipée d’une grand-voile et d’un foc, elle a également été proposée en version « sport » avec des équipements supplémentaires, tels qu’une surface de voile augmentée, une barre d’écoute, un hale-bas, un trapèze et un spi.

Une autre déclinaison de la Caravelle était la Caravelle-Cigogne, spécialement conçue pour la randonnée côtière. Cette version était équipée à l’avant d’une petite cabine surmontée d’un rouf en contreplaqué cintré, ainsi que d’un lest en fonte fixé sous la coque et d’une dérive escamotable en tôle, similaire à celle du Corsaire. Cette variante a rencontré un succès bien moindre que la Caravelle standard, qui avait un cockpit entièrement ouvert.

Caractéristiques
Longueur : 4,60 m
Largeur : 1,80 m
Poids : 210 kg environ
Surface de voile : 12 m²
Architecte : Jean-Jacques Herbulot