Notre histoire

La cogue originelle réalisée lors de la création de l’association

1986, et si on créait un musée maritime ?

Par Yves Gaubert

19 juin 1988, le France 1 entre en fanfare dans le bassin des chalutiers marquant l’ouverture du Musée maritime de La Rochelle. La foule est massée sur les quais. C’est la fête.

Mais l’histoire commence en septembre 1986. Patrick Schnepp, passionné de bateaux et de mer, rêve depuis longtemps de créer un musée maritime à La Rochelle. Ce mois-là, il décide avec quelques passionnés (Gilbert Maurel, Philippe Lavigne, Yves Gaubert, et quelques autres), devant la menace de ferraillage qui pèse sur la drague à vapeur de 1906, de créer avec eux l’association TD6 (train de dragage n° 6). Dans la foulée, il crée une deuxième association, celle des amis du Musée de la marine de commerce et de pêche qui devient rapidement l’association des Amis du Musée maritime de La Rochelle. Et en avril 1988, une troisième association est créée, destinée à gérer le musée, dont je prends la présidence.

Ces pionniers sont plaisanciers, exercent les métiers les plus divers, souvent en liaison avec la mer. Ils sont implantés dans le milieu maritime rochelais et défendent le projet auprès des marins pêcheurs, de leurs organisations, des mareyeurs, des affaires maritimes, des métiers portuaires, pilotes, marins du remorquage, du lamanage, agents maritimes, chambre de commerce, DDE maritime (Phares et Balises, service de dragage, etc.). L’idée est d’être en phase avec la vie maritime.

L’équipe de bénévoles monte une exposition sur l’envasement et le dragage dans la tour Saint-Nicolas. C’est la première réalisation. Ensuite, l’histoire s’accélère avec la décision de Michel Crépeau, député-maire de La Rochelle, d’acheter la frégate météo France 1. Le musée maritime commence à prendre sa vraie dimension. C’est la préparation fiévreuse du bateau à l’épi du bassin à flot, l’embauche des premiers salariés et des fameux TUC (travaux d’utilité collective) …

L’association musée prend en charge la gestion du bateau tandis que l’AAMMLR (acronyme utilisé jusqu’en 2023) est là en soutien grâce à ses bénévoles. Patrick Schnepp quitte la présidence pour la confier à Lucien Bernard, un météorologue qui a travaillé sur les frégates météo. C’est le début d’une longue histoire.

Voir la chronologie complète sur le site du Musée maritime